Informations Complémentaires de Layan

Layan est une humaine insignifiante


Description

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Layan. Un nom qui pourrait aisément résumer ce qu'est la femme qui se tient devant vous. A noter qu'elle déteste qu'on le prononce sans accentuer le "n" à la fin - elle trouve cela trop masculin. Le fait est que ce nom était celui de son frère, mort avant qu'elle ne soit née elle-même, et que sa mère trop peu inventive a choisi de l'appeler pareillement. Autre chose : ne parlez jamais de sa mère à Layan. Non pas qu'elle ne l'aime pas, mais elle en a honte. Cette vieille femme radoteuse l'a chouchoutée pendant des années, et voilà qu'à vingt-trois ans, c'est à peine si elle arrive à se débrouiller pour se loger (sans passer pour une prostituée).

Effectivement, son apparence est plutôt... provocante.
Elle se plaît à porter des tenues ouvertes alors qu'elle n'est pas spécialement mince (mais gare à celui qui la traitera de rondouillette), et affiche toujours un air de gamine boudeuse (en vérité, elle est dans une intense réflexion, ce qui lui fait plisser les lèvres). De courtes boucles brunes encadrent son visage joufflu et agréable, et des yeux à la couleur grise tirant sur le vert illuminent ses traits plutôt communs. Le tout lui donne une certaine aura d'assurance toute féminine.

Mais au moment où vous croisez son regard mobile, vous vous rendez compte qu'elle est en piteux état ; des égratignures rougissent les parties découvertes de son corps, et ses vêtements fonctionnels sont déchirés en plusieurs endroits. La raison en est simple : la pauvre jeune femme vient de se faire tuer - suite à un lapin posé par une de ses sympathiques connaissances Taurens. Amenée dans le territoire de ces êtres plus proches des bêtes que des gens sensés, elle y a été abandonnée et mise à mort... C'est étrange, depuis cet incident, elle est beaucoup moins encline à s'attarder sur la musculature des Taurens, et préfère largement leur enfoncer une épée dans le bas-ventre. Fort heureusement, son dieu Frowyn l'a faite ressusciter dans le bon vieux château humain. Là, au moins, elle est chez elle.

Elle qui ne l'avait jamais quitté, elle pense de plus en plus à courir l'aventure. En découdre avec ses ennemis lui semble une bonne base ; hélas elle est tellement faible et peu intimidante que les rares personnes qu'elle a défiées lui ont ri au nez, prétendant qu'elle ferait mieux de se vendre au lieu de rechercher un idéal de liberté complètement dépassé.



Histoire

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Et voilà que je commence à écrire, quelle curieuse idée ! Tout ça pour raconter ma vie ; c'est à croire que je n'ai vraiment plus personne à qui parler, à qui me confier. Mais cela ne me pèse pas, pas encore en tout cas. Je débute donc le récit de ma vie par ces mots :

Je me nomme Layan, originaire du village humain de Soity. Ma famille et mon blason sont ancestraux, et remontent à l'époque où notre domaine s'étendait sur une partie de la forêt et comprenait un ruisseau aux eaux claires et limpides, les plus transparentes qui soient : le Blanc-Ru. C'est ainsi que se nomment tous mes parents, mon père, feu mon frère et tant d'autres. Nous sommes la lignée de Blanc-Ru et nous portons bien haut les couleurs de notre Royaume, au nom de Frowyn.

Cela, hélas, ainsi que le désir de défendre notre patrie si chère, ma mère ne le comprenait point. Tendre couveuse, misérable et possessive, elle annihila toute velléité de combat chez celui qui l'avait épousée et avait fait d'elle une femme de ce nom. En conséquence, l'on préféra longtemps, durant ma si longue jeunesse, me confier aux paysans et employer la force de mes bras pour d'autres desseins que ceux à laquelle elle était réellement destinée : la défense, juste et terrible, de notre liberté et de nos idéaux - et donc de la mienne et des miens.
Et, en attendant que ce destin soit mien, je m'employais du mieux que je pouvais à m'entraîner. A m'entraîner à n'importe quoi ! Tous les talents sont utiles, chaque occasion se présente de les remercier un jour, et de remercier les dures heures de labeur. Ma première passion fut la cuisine, et je la conserve encore, bien que préférant de loin m'adonner à la gastronomie qu'à la préparation de plats. Je n'ai plus le temps, comme avant où j'étais une innocente jeune femme. J'ai beaucoup aimé apprendre à monter, également. Pas des chevaux, hélas, nous n'étions pas assez riches pour en posséder, mais j'excelle dans la montée de zébus. Ne vous y trompez pas, un zébu est une créature fragile et délicate à manoeuvrer, aux desseins souvent incompréhensibles. Par exemple, j'avais deux zébus deux traits (que j'appelais complaisamment mes destriers) attelés ensemble à la charrue, et ils ne manquaient jamais de faire savoir leur mécontentement lorsque je rassemblai mes forces pour leur sortir la tête d'une bonne touffe d'herbe bien grasse ! Vraiment, ces zébus étaient des durs, des bornés, mais je réussis tant bien que mal à les habituer à ma sublime présence, à force de démonstrations de forces et de cajoleries. Comme je l'ai toujours dit, il faut savoir manier habilement la carotte et le bâton...

Voilà donc comme je le disais plus haut, mes passions furent multiples et, après l'équitation (enfin, la zébutation serait un terme plus adéquat), je m'entrainais à l'élaboration d'épouvantails efficaces contre les pies et autres merles de l'été qui n'hésitaient pas à piller nos si chères récoltes au moment où elles sont les plus dorées et appétissantes. Il y avait deux techniques distinctes : la fabrication inerte et l'immobilisme intermittent. La première est très classique, elle consiste à assembler des vêtements plus ou moins élégants sur des bouts de bois afin que le tout ressemble à un être humain. Généralement, les bêtes, qui portent très bien leur nom, se laissent prendre à ce stratagème ; mais certaines hélas ne sont pas dupes et j'ai donc inventé une méthode révolutionnaire et diaboliquement efficiente pour mener à bien mes projets d'agriculture.
Je passais donc mes heures plantée en plein milieu des champs, à me grimer le visage de boue et de terre jusqu'à ce qu'il devînt le plus horrible possible (chose assez complexe, vous en conviendrez, tellement ma beauté naturelle a tendance à ressortir malgré les épreuves !). C'était très instructif et m'a permis de développer une patience hors du commun... Bon, il est vrai qu'après ces séances, je prenais réellement la mesure de l'expression "tuer le temps".



Chroniques

Layan et sa fidèle épée, Destinée...


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Informations sur la monture de Layan

Nom de la monture:

Layan ne possède aucune monture. Elle est et reste persuadée que les jambes sont le meilleur moyen de locomotion - mais en fait, ce n'est qu'une excuse pour ne pas regretter de voyager à pied.


Layan n'est pas marié(e).